RELAIS est une association qui a vu le jour en l’an 2000 à Chaillac. Son activité principale consiste à sensibiliser en organisant animations, formations et évènements autour du jardin, en lien avec la culture et l’alimentation. Cette activité permet de renforcer le lien social sur le territoire, et touche un public varié.
AUTEUR(S)
Magnier Lionel et Annie anniyo@wanadoo.fr
Fiche rédigée par Suzanne Hermouet
PROGRAMME
Démarrage: 2000
Lieu de réalisation: Chaillac
Budget: 14000
Origine et spécificités du financement : en majorité autogéré
ORGANISME(S)
RELAIS
Chaillac - 36310
Le Beau
/ 5 Bénévoles / 140 Adherents
Site internet Médias sociauxORIGINE ET CONTEXTE
L’association est née pour assurer la continuité d’une action d’insertion en lien avec la santé et l’alimentation, financée par des fonds LEADER (CAP maraîchage en lien avec la santé). Lors de l’arrêt de ces fonds et face au manque de soutien des élus pour continuer l’action, l’association a modifié son cap afin de devenir plus auto-subsistante. Tout en restant autour des thématiques de la santé et du jardin, celle-ci propose désormais une plus grande variété de services en plus des programmes d’insertion.
OBJECTIFS
- Apporter du bonheur à ceux qui viennent au jardin ;
- Permettre de renforcer le lien social sur le territoire ;
- Eduquer et sensibiliser à l’alimentation et au jardinage, entre autres ;
- Proposer des animations et des productions accessibles financièrement.
ACTIONS MISES EN OEUVRE
- Évènements reliant jardin et culture, 3/4 fois par an (ex : animations cuisine et culture, autour de la cuisine dans les romans de Colette) ;
- Animations pour les enfants (crèches, centres de loisirs) et EHPAD, autour de la cuisine, goût, odorat, jardinage et interventions pour les scolaires (écoles et collèges) - selon demandes, une dizaine de fois par an ;
- Formation professionnelle au maraîchage, pour des publics en difficultés (3 à 4 fois par an) ;
- Vente de plants et de légumes originaux à des prix accessibles.
RÉSULTATS ET IMPACTS, QUANTITATIFS ET QUALITATIFS
- Le nombre de bénéficiaires des actions est relativement élevé (entre 80 et 100 personnes pour les évènements).
- L’association a environ 140 adhérents qui se renouvellent au gré des départs et des arrivées et propose une quinzaine d’animations par an.
- L’association parvient à maintenir des prix intéressants et est presque en autogestion.
- L’association progresse lentement mais commence à avoir une reconnaissance par les pouvoirs publics et certaines personnes viennent au jardin pour s’en inspirer. Les bénévoles en sont fiers.
ORIGINALITÉ
Le programme est original sur le territoire, qui ne possède pas beaucoup d’associations de sensibilisation autour du thème de l’alimentation. Plus globalement, il permet de faire des ponts entre des thèmes qui ne sont pas forcément liés intuitivement : le jardin est perçu comme un lieu d’accès à la culture, mais aussi de discussions et réflexions sur des problèmes sociaux vécus localement (violences faites aux femmes via une expo en 2021…).
PARTENARIAT(S)
Financements de la commune de Chaillac et du conseil départemental, des hypermarchés U et diverses entreprises locales ou régionales
Partenariats avec les artistes et écrivains locaux, les centres de loisirs, certaines écoles et collèges.
RETOUR D’EXPÉRIENCE
Difficultés et/ou obstacles rencontrés pendant la mise en œuvre :
- Le manque d’engagement de la part des décideurs n’a pas permis un développement rapide ;
- Les limites administratives empêchent de percevoir des financements qui feraient sens du point de vue des dynamiques enclenchées et même géographiquement (lieu en bordure de département/région) ;
- Les mœurs et habitudes peuvent enfermer les élus dans des conceptions erronées de ce qui est possible de faire ou non.
Solutions adoptées pour répondre aux difficultés et/ou obstacles :
- Apprendre à naviguer avec les élus ;
- Aller voir les gens et discuter.
Améliorations futures possibles :
- Avoir un support relationnel local, ne pas détacher son projet de la réalité du territoire : rencontrer les gens qui sont acteurs sur ce qu’on fait ;
- Avoir un support matériel et logistique ;
- Avoir un support financier, pouvoir notamment se détacher des financements extérieurs ;
- Pour les actions d’éducation, importance de dégager une image de travail et d’implication afin de gagner en légitimité ;
- Il est préférable d’avoir des connaissances en montage de dossiers de subvention ;
- Il peut être pertinent de pratiquer l’immersion pour bien se rendre compte de ce que l’on souhaite faire.
Présentation des facteurs de réussite et conseils pour une généralisation ou un essaimage :
Inventaire des vieilles vignes et des vieux bocages du territoire.