AUTEUR(S)

Mathilde Douillet (Responsable de programme - Alimentation durable - Fondation Daniel et Nina Carasso)

PUBLICATION

18/01/2017

MOTS-CLÉS

Agriculture Aide alimentaire, Alimentation,

La Fondation Daniel et Nina Carasso a participé à un/plusieurs ateliers et, donc, aux EGA (Etats Généraux de l’Alimentation), avez-vous l’impression
d’avoir participé à un processus national « d’intelligence collective » équilibré, honnête, productif ?

MD : Avec mon collègue Clément Cheissoux, j’ai représenté la Fondation aux discussions sur la précarité
alimentaire en France de l’atelier 12 des EGA. Les réunions ont rassemblé une cinquantaine d’acteurs, aussi
bien représentants des pouvoirs publics, des associations, des syndicats, du monde de l’entreprise et des
personnes en situation de précarité alimentaire. De notre point de vue, les réunions de cet atelier ont été très
bien préparées et la médiation opérée par François Soulage, président de l’atelier 12, a été assez exemplaire,
ce qui a permis aux discussions d’être franches et constructives. Ces quelques réunions n’ont évidemment
pas suffi pour approfondir tous les enjeux liés à la précarité alimentaire en France, sujet transverse plus
largement lié à la précarité économique et aux disfonctionnements de nos systèmes de production agricole
et consommation alimentaire, ni pour réconcilier tous les points de vue divergents. Mais elles ont consolidé une
communauté d’acteurs qui ont pu partager leurs visions des défis à relever et souhaitent ensemble contribuer
à y répondre, au-delà des Etats Généraux. Collectivement, cet atelier a permis de proposer un certain nombre de
recommandations pour les pouvoirs publics, qui nous l’espérons seront adoptées.

Ou

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