Difficultés et/ou obstacles rencontrés pendant la mise en œuvre :
- Outil éloigné d’un abattoir : le seul du département est à Verdun (55 km) pour ovin et bovin, pour l’abattage porcin il faut faire 100 km ⇒ frein pour le développement et il est toujours difficile de s’organiser à plusieurs même face au manque d’infrastructure
- Difficulté pour la transformation laitière car l’étude des producteur·ices locaux pour utiliser l’outil n’était pas concluante : la logistique implique des hauts coûts de revient et la majorité était déjà équipée
- Malgré tout, c’est un outil de support permettant des pré-séries et des tests pour s’installer
- Trop faible quantité de transformation végétale pour une vraie valorisation des surplus de productions (tonnes de produits non utilisées) : bassin fruitier avec beaucoup d’arboriculture (peu de maraîchage) donc l’outil serait utile pour les gros volumes mais il n’est pas fait pour ça
- Problème d’ambiance atmosphérique (pas de saucisserie crue, ni d’assaisonnement viande) : les problèmes de conception du bâtiment bloquent la production : activité en latence depuis 2 ans
- Difficultés avec la Restauration Hors Domicile (RHD) :
- 2 outils pour la mise en relation des producteur·ices et de la RHD (1 de la chambre d’agriculture et 1 du département) : difficile de s’y retrouver
- variabilité de l’engagement pour respecter la Loi Egalim
- Difficultés lors des concertations avec la chambre d’agriculture :
- besoin premier lors de la conception du projet est l’abattage de volaille (non réalisé)
- délai long entre la réflexion en 2007 et l’acceptation par la région en 2016 : sans adaptation du projet avec les nouveaux besoins territoriaux pour l’ouverture en 2021
⇒ renvoie à la difficulté d’être une structure publique pour le délai de mise en place
- non-prise en compte de la demande de sous-compteurs d’eau pour sensibiliser à l’enjeu d’économie d’eau
- Situation économique actuelle complexe :
- hausse des coûts (le verre pour les contenants, le coût énergétique) or le tarif annuel est voté en conseil d’administration donc peu de réévaluation possible (4 mois minimum) et une anticipation trop forte risquerait de devenir trop cher pour les producteur·ices
- ralentissement de la consommation en circuit court et dans les magasins de producteurs locaux car baisse du pouvoir d’achat
- vente de produits limitée car les produits très vendus ne peuvent pas être fabriqués donc la boutique de vente directe peine à trouver sa clientèle
- déficit de 100 000 € : maintien de l’activité grâce aux résultats positifs de l’EPL
- Freins du côté des producteur·ices :
- Mentalité de travailler en local mais la zone de chalandise est trop petite pour le volume de ventes et il est difficile d’aller commercer plus loin à cause de l’habitude de commercer en Meuse
- Pas d’installation en production de porc car le volume maximum était atteint pour l’outil avec 1 client et sa demande de non concurrence sur cette production
- Éloignement géographique représente un frein à leur déplacement car les déplacements sont coûteux et volonté d’avoir la main sur les transformations en les réalisant personnellement
- Les difficultés économiques des agriculteur·ices réduisent les ajouts d’activités ou provoquent des baisses de demande de transformation
(Exemple : réduction de production d’aliments en bocaux face au prix du verre)