Marguer’ice, des glaces « de la ferme » sans colorants ni conservateurs
En 2005, Nienke KOUMANS s’est installé avec son mari sur la commune de Clion-sur-Indre. Le GAEC de Biouge, est une exploitation agricole avec pour activité principale l’élevage d’une centaine de vaches laitières. Depuis 2011, Mme KOUMANS a décidé de se lancer dans la fabrication de sorbets et de crèmes glacées, à partir du lait produit sur la ferme. Ces sorbets et crèmes glacées sont vendues en direct à la ferme, dans des grandes et moyennes surfaces, dans des parcs ou encore des restaurants, sous le nom Marguer’ice, la marque qui a été déposée en 2011 à l’INPI.
Auteurs(s)
Programme
Démarrage : deux mille onze
Lieu de réalisation : Clion-sur-Indre
ORIGINE ET CONTEXTE
Après avoir vécu dans le département d’Indre-et-Loire (37), Nienke KOUMANS et son mari ont décidé de venir vivre dans le département de l’Indre, sur la commune de Clion-sur-Indre. En 2005, son mari décide de reprendre le GAEC de Biouge, puis en 2008, Nienke KOUMANS décide de travailler à la ferme. La ferme de Biouge a pour activité principale l’élevage d’une centaine de vaches laitières et compte au total 110 hectares de prairies, de luzerne et de maïs destinés à l’alimentation des vaches.
En 2009, Nienke tombe sur une annonce proposant la livraison de tout le matériel nécessaire pour la fabrication de glaces à la ferme moyennant une adhésion. L’idée émerge ainsi et celle-ci se met à la recherche d’une solution propre afin de développer cette activité sur sa ferme.
Depuis 2011, cette ferme transforme une partie de son lait en crèmes glacées et sorbets.
Objectifs
- Diversifier l’activité de l’exploitation avec le moins de contraintes possibles lors de la transformation du lait ;
- Proposer un nouveau produit sur le territoire.
ACTIONS MISES EN OEUVRE
Pendant 2 ans, elle a pu faire des recherches, se doter des compétences acquises de son BTS en commerce international, visiter des salons et réaliser deux jours de formation glacier, offerts dans l’achat des machines à glaces. C’est en 2011 et après avoir déposé à l’INPI (Institut National de la Propriété Industrielle) sa marque et son logo que « Marguer’ice » voit le jour. La même année, elle décide de faire de la vente directe à la ferme, le mercredi et le samedi, puis en 2013 de vendre à des enseignes et des magasins de producteurs. A ce jour, les ventes couvrent 6 départements, principalement l’Indre et l’Indre-et-Loire.Aujourd’hui, il existe 17 parfums de crèmes glacées et 12 parfums de sorbets. Pour fabriquer ses crèmes glacées, Nienke ajoute au lait de la crème, du sucre, de la poudre de lait et d’autres ingrédients selon le parfum. Les crèmes glacées sont fabriquées à base du lait entier de leurs vaches et les sorbets sont à base de purées de fruits, entre 30% et 60%. Les ingrédients viennent donc soit de la ferme (lait + poudre de lait), d’un grossiste ou sont faits maison (notamment pour le caramel). Différents conditionnements sont disponibles : 80 ml, 125 ml, 200 ml, 800 ml, 2.5 l et 5 l. Depuis 2019, Nienke propose des pots individuels aux restaurants, parcs, châteaux, etc. et depuis cette année, elle travaille également avec des cantines scolaires, dans un format plus petit (80 ml) adaptés aux enfants. Les particuliers peuvent également commander des pots individuels de 200 ml uniquement en vente directe à la ferme.
Résultats et impacts, quantitatifs et qualitatifs
Impact négatif :les revenus générés par l’activité de transformation sont en partie utilisé pour faire vivre la ferme
Impact positif : produits de plus en plus connus et augmentation des ventes.
Originalité
Transformation du lait de vache fermier en glaces artisanales. Glaces sans arômes artificiels, sans colorants, sans conservateurs.
Partenariat(s)
Partenariats financiers :
- Conseil régional dans le cadre du Contrat Régional de Solidarité Territoriale (CRST) du Pays de Valençay en Berry pour le matériel nécessaire à la transformation et la fabrication (turbine, pasteurisateur, …) ;
- FEADER pour la construction d’un nouveau laboratoire.
Retour d’expérience
Difficultés et/ou obstacles rencontrés pendant la mise en œuvre :
- Technique : La mise en place et le suivi sur le long terme des recettes
- Financier : réticence des banques face au projet ;
- Humaine : départ inopiné d’un salarié saisonnier (CDD de 6 mois).
Améliorations futures possibles :
Pas de futures améliorations ou de futurs projets envisagés par l’entreprise agricole.
Présentation des facteurs de réussite et conseils pour une généralisation ou un essaimage :
Monsieur et Madame Koumans incitent tous les porteurs de projets à réaliser leurs projets et leurs idées qui seront sources de réussite et de ne pas hésiter à se faire aider financièrement par les subventions publiques. (Europe, région, etc.)
Partager sur
Copyright: Licence Creative Commons Attribution 3.0
Pour citer un texte publié par RESOLIS:
Petit Monique, « Atelier 44, un atelier de menuiserie où l’esprit et le geste ne font qu’un », **Journal RESOLIS**
