Jean David Lochon est paysan, artisan et pastier. En 2013, il fait le choix de se diversifier en proposant un produit de niche : des pâtes artisanales bio fabriquées à la ferme dans son atelier de transformation qu’il entend proposer à la restauration scolaire afin de promouvoir une alimentation saine, locale et bio auprès des élèves.
Démarrage : 2013
Lieu de réalisation : Jouy
Budget : 100000
Origine et spécificités du financement : 20% de financement régional
Jean David Lochon reprend la ferme familiale de 165 ha en 2012 et décide en 2013 de se diversifier et de fabriquer un produit de A à Z pour approvisionner la restauration scolaire. Producteur de céréales en agriculture raisonnée, il décide de se diversifier en fabriquant des pâtes avec sa production de blé dur, ce qui lui assure plus d’autonomie et lui permet de se détacher du système conventionnel en convertissant une partie de son exploitation en agriculture biologique.
Engouement dès le début des particuliers mais moins en ce qui concerne la restauration scolaire. Quelques collèges et lycées achètent ces pâtes mais trop peu par rapport à sa capacité de production.
20% des pâtes sont vendues auprès des établissements scolaires et le reste est vendu dans d’autres points de distribution (GMS, magasins bio, etc.).
L’originalité est la diversification par la fabrication d’un nouveau produit. Le choix s’est porté sur la fabrication de pâtes artisanales produites avec du blé dur bio (passage en bio pour une partie de l’exploitation) pour approvisionner la restauration scolaire et les particuliers.
Travail avec la minoterie Viron pour trouver le bon réglage pour avoir des pâtes semi-complètes.
Quelques collèges et lycées passent des commandes.
Contrats avec la grande distribution et avec des points de distribution comme le comptoir vrac à Rambouillet, Naturéo (Chartres et région parisienne), Epi du Routoir, etc. Il fournit également les AMAP et vend parfois sur les marchés.
Fournir dans les années à venir, plus de collectivités, de collèges et de lycées car pour l’instant 20% de sa production est vendue à la restauration collective. Si ces derniers ne souhaitent pas acheter ses produits alors il se tournera vers la grande distribution.
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Pour citer un texte publié par RESOLIS:
Petit Monique, « Atelier 44, un atelier de menuiserie où l’esprit et le geste ne font qu’un », **Journal RESOLIS**