Depuis sa création en 2013 à Lomé, la LCT agit pour une consommation de qualité et locale. Elle sensibilise et défend les consommateurs, effectue des contrôles et mène des plaidoyers. C’est l’action de cette association qui a permis d’interdire l’importation de tilapias, suite au scandale des poissons chinois contaminés.
Démarrage : 2013
Lieu de réalisation : Lomé
Origine et spécificités du financement : Aide ponctuelle pour des événements Fonds personnels des membres
LCT
Tokoin Todman, non loin de la pharmacie Gbossime
•
Réflexion amorcée en 2010 : beaucoup d’entre nous font partie de la ligue des droits de l’Homme depuis longtemps. Le droit à la consommation fait partie des droits de l’Homme.
Sur le marché, beaucoup de produits sont impropres à la consommation, on verse sur le marché des produits périmés depuis longtemps. → amélioration de la santé par une alimentation saine
Nécessité de créer une structure formelle.
Promouvoir une consommation de qualité et locale.
Défendre les consommateurs face à des abus.
Appui des consommateurs qui portent plainte.
Contrôle sur le terrain de la qualité des produits.
Sensibilisation des consommateurs afin qu’ils soient conscients des dangers de la consommation.
Formation, enquêtes (parfois les importateurs cachent l’origine de leurs produits).
Plaidoyer auprès des autorités publiques.
CA de 5 bénévoles, un stagiaire pour l’administratif.
Les gens savent qu’il y a un organisme qui les protège, et sont plus regardant vis-à-vis de ce qu’ils achètent. → sensibilisation des consommateurs à des pratiques responsables
Les autorités nous reconnaissent (par exemple invitation à un panel à la foire Made In Togo).
Nous faisons partie de beaucoup de commissions (qualité, commercialisation des fruits).
Grâce à nous l’Etat a interdit l’importation de tilapias, ce qui a permis de relancer la production nationale. → contribution à l’économie locale
Nous réfutons la corruption. → transparence avec le consommateur
Nous allons jusqu’au bout de nos démarches, on ne relâche pas.
Partenariat permanent avec l’Etat, qui met à notre disposition des gendarmes, et des moyens (bien qu’ils ne nous financent pas).
Associations de consommateurs d’autres pays (Cameroun, Guinée, Côte d’Ivoire, etc.)
Le président a voyagé en Ethiopie, en Allemagne (en lien avec la GIZ), au Swaziland
Manque de moyens notoires : nous n’avons pas de locaux, ni d’employés. Pour nos déplacements nous engageons les dépenses de notre poche.
Tentative de corruption.
Hostilité, menace (dans l’affaire des tilapias le président a failli être enlevé plusieurs fois).
Le CA fait tout lui-même, pour pallier le manque de personnel.
Plaidoyer auprès de l’Etat pour être reconnus.
Sollicitation des membres pour nous aider.
Envoi de demande de projet à des partenaires, même si cela n’a pas encore aboutit.
Nous installer partout sur le territoire, en dotant les bureaux intérieurs de moyens.
Avoir un bureau administratif avec du personnel.
Avoir notre propre laboratoire d’analyse.
Notre foi en la chose, et notre volonté d’être utiles à la population, car en mangeant sain on est heureux.
La perspective d’avoir des membres qui cotisent.
Etude de la consommation des produits locaux.
Avoir notre laboratoire, qu’on pourrait prêter à d’autres organismes.
Partager sur
Copyright: Licence Creative Commons Attribution 3.0
Pour citer un texte publié par RESOLIS:
Petit Monique, « Atelier 44, un atelier de menuiserie où l’esprit et le geste ne font qu’un », **Journal RESOLIS**