Depuis sa création en 1999, l’ITRA possède un laboratoire situé à Lomé, qui effectue des analyses physico-chimiques des produits alimentaires transformés, et délivre une certification de qualité sanitaire. L’ITRA accompagne et appui les unités de transformation pour l’application des règles.
Démarrage : 1999
Lieu de réalisation : Lomé
Origine et spécificités du financement : Fonds de l’Etat
Institut Togolais de Recherche Agronomique
Lomé – 01 BP 3679Route Nationale N°1, Km 10 Agoè Cacavéli – BP 1163
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Rôle régalien obligatoire : respect des mesures sanitaires et phytosanitaires. → amélioration de la santé par une alimentation saine
Cette fonction est partagée entre plusieurs organismes : la Direction de l’Elevage (produits animaux), la Direction de Protection des Végétaux (produits végétaux), la Direction de la Pêche (produits halieutiques), l’INH et l’ITRA (produits transformés).
Assurer le contrôle qualité des denrées alimentaires.
Effectuer des analyses physico-chimiques des produits transformés et délivrer une certification de qualité sanitaire. → Mise en confiance du consommateur
Appuyer de façon technique toutes les unités de transformation pour l’application des bonnes règles.
Plusieurs procédures selon la situation :
-Auto-contrôle d’un produit : l’opérateur vient nous voir pour une analyse, rédaction d’un contrat, analyse du produit puis envoi du rapport.
-Certification d’un produit transformé localement : visite de l’unité, étude du procédé, prélèvement et analyses d’échantillons et le cas échéant délivrance de la certification.
-Certification d’un produit importé : étude des documents fournis par un laboratoire étatique du pays d’origine, analyses d’échantillons si le produit peut faire objet d’analyse et le cas échéant délivrance de la certification.
Certification de 200 opérateurs par an. → contribution à l’économie locale
Mise en œuvre d’actions dans le cadre de différents projets et programmes de l’Etat. Suite à une initiative présidentielle, nous avons également mené une action de formation à l’utilisation de farines panifiables de manioc, pour remplacer le blé importé. → transmission de pratiques responsables aux professionnels des chaînes agricoles et alimentaires
Comme il s’agit d’un rôle régalien, il n’y a pas de laboratoire privé qui effectue les mêmes actions que nous.
Nous sommes les seuls à faire les analyses physico-chimiques des produits transformés.
A part la direction de l’élevage, nous sommes les seuls à avoir un laboratoire opérationnel.
Répartition des rôles avec les autres organismes de certification.
Différents programmes de l’Etat (PPAAO, PAIEJ-SP, etc.).
Sous-traitance occasionnelle par l’université.
Manque de personnel : avant nous étions une vingtaine, désormais nous sommes 6.
Il faudrait mieux former les techniciens pour maîtriser les équipements et développer des méthodes permettant de pouvoir effectuer une large gamme d’analyse.
Nous avions entamé la certification à la norme de système de management qualité de laboratoire ISO 17025 mais hélas ce processus a été suspendu. Il faudrait le relancer.
Nous réceptionnons actuellement de nouveaux équipements pour augmenter notre capacité de certification en passant à 2 000 par an.
L’Etat est tenu de respecter les engagements qu’il a pris vis-à-vis de la population, et des autres pays partenaires de la sous-région qui mènent les mêmes actions.
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Pour citer un texte publié par RESOLIS:
Petit Monique, « Atelier 44, un atelier de menuiserie où l’esprit et le geste ne font qu’un », **Journal RESOLIS**