Minagro transforme des tubercules (igname, manioc, patate douce, taro…) et des bananes plantains en farine qui se conservent mieux, ce qui limite les pertes post-récolte. Basée à Lomé depuis 2014, cette entreprise vend ses farines panifiables aux boulangers et pâtissiers de la ville comme substitut local aux farines de blé et emploie prioritairement des femmes.
Lieu de réalisation : Lomé
Budget : 9588000
Origine et spécificités du financement : Fonds propres, emprunts et appui de partenaires financiers
Le projet naît de la volonté de réduire les pertes alimentaires post-récolte, notamment des tubercules, par la conservation et la transformation des produits en farines. Il fait également échos à la volonté de valoriser les produits locaux par des travailleuses, de faciliter l’organisation de coopératives féminines, et d’améliorer les niveaux de productions et de revenus.
Cibler un plus grand marché (restaurateurs, boulangers, pâtissiers)
Faire adopter les farines ‘’minagro’’ par les fabricants locaux de farine (la SGMT) de sorte à substituer la farine de blé à au moins 15% de farine de manioc.
Former les femmes aux techniques de transformation
Mise en place d’un système de communication par les réseaux sociaux
Essai des farines minagro auprès des boulangers, pâtissiers, restaurateurs, et la SGMT
Accompagnement quotidien des producteurs et transformatrices au respect des normes de production biologiques et aux techniques de transformation
Autonomisation financière des femmes
Passage de 5 à 10 emplois directs et emplois indirects créés auprès des producteurs
Les producteurs sont instruits sur les techniques de production biologiques
Prix ANGPF Emergence 2018
Activités de plus en plus dupliquée par d’autres opérateurs
L’originalité du programme réside dans sa capacité à fournir un produit de substitution aux farines classiques dans la production du pain et autres produits de restauration.
Permet également de réduire les pertes post-récolte de tubercules et valoriser les métiers de la transformation agroalimentaire réalisés par des femmes
ITRA, FAO
RESSOURCES FINANCIERES :
FAEIJ (2 088 000 FCFA) ;
AMBASSADE USA (2 500 000 FCFA) ;
EMPRUNT (4 000 000 FCFA) ; FONDS PROPRES (1 000 000 FCFA)
Éloignement des lieux d’approvisionnement
Matériel de production de faible capacité
Ressources humaines insuffisantes
Gains de productivité relativement bas du fait des coûts de production élevés en termes d’approvisionnement et matériel de production de faible capacité
Difficulté pour les consommateurs et autres transformateurs à accepter les farines ‘’minagro’’ dans leurs habitudes
Faible promotion/visibilité des produits locaux transformés au niveau local
cout de l’énergie relativement élevé d’autant plus que la capacité de production est faible
Délocalisation du lieu de production/transformation vers le milieu rural, plus proche de la matière première et réduire ainsi les coûts de production
Etablir un partenariat avec la SGMT pour l’intégration des farines ‘’minagro’’ dans leur transformation
Accroître les capacités techniques de production
L’activité de MINAGRO est basée sur la valorisation des produits agricoles locaux, vise à réduire les pertes post-récolte par la transformation et accroitre les revenus des paysans.
Pour une bonne mise en œuvre des actions : établir des partenariats pour une extension de marché, obtenir davantage de financement pour l’accroissement des capacités techniques, matériels et humaines
Fourniture des intrants aux producteurs
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Pour citer un texte publié par RESOLIS:
Petit Monique, « Atelier 44, un atelier de menuiserie où l’esprit et le geste ne font qu’un », **Journal RESOLIS**