La production de sirop d’érable biologique est en plein essor depuis 2007. Celle-ci vise à produire de manière respectueuse pour l’environnement en plus d’assurer la traçabilité du produit. Près de 75% du sirop d’érable mondial est produit au Québec. Sur cette quantité, 22% du sirop est certifié biologique et provient de 392 entreprises acéricoles.
Démarrage : Janvier 2007
Lieu de réalisation : Tout le Québec
Origine et spécificités du financement : Prime de la Fédération des producteurs acéricoles du Québec
(Comité de travail des acériculteurs biologiques) – Fédération des producteurs acéricoles du Québec
Longueuil (Québec) – J4H 3Y9555, boulevard Roland-Therrien, bureau 100
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L’acériculture biologique a toujours été présente au Québec. Il ne s’agit pas d’un phénomène nouveau. Il y avait déjà des normes particulières pour l’acériculture biologique lorsque la norme biologique a été développée. Or, il y a un engouement depuis quelques années, car le sirop biologique est traçable alors que le sirop conventionnel ne l’est pas. Les normes en acériculture biologiques portent sur des bonnes pratiques lors de l’entaillage et de l’aménagement de la forêt. Les produits nettoyants doivent notamment être limités.
L’acériculture biologique vise à produire du sirop en respectant l’environnement. En fait, ce qui distingue le biologique, c’est l’utilisation de certains produits. Par exemple, généralement, dans la production de sirop d’étable conventionnelle, on clarifie la couleur du sirop en injectant de l’air. Autrefois, on avait un prix différent selon la clarté du sirop. Les injections d’air sont interdites dans une production biologique et on doit utiliser des produits biodégradables.
Dans le cadre de la convention de mise en marché du sirop d’érable, il y a des primes associées à la production biologique. Il y a une réserve stratégique du sirop et une portion est réservée au sirop d’érable biologique. Le producteur biologique a des barils spécifiques et ses barils sont séparés du reste de la production. En 2014-2015, les primes associées à la production biologique ont augmenté alors que les primes pour le sirop conventionnel n’ont pas augmenté.
22% de la production de sirop d’érable du Québec est biologique, ce qui représentent 392 entreprises. Une centaine d’entreprises sont en pré-certification. La production biologique garantit une gestion durable des érablières et permet d’assurer qu’aucun produit chimique dommageable n’a été utilisé dans la production.
Le sirop d’érable est un produit fortement enraciné dans l’imaginaire et la culture québécoise. Près de 75% du sirop mondial est produit au Québec. La production biologique permet de s’assurer que ce produit respecte les plus hauts standards environnementaux.
À partir de 2016, l’un des détaillants ne s’approvisionnera qu’en sirop d’érable biologique ce qui contribue grandement au développement de cette filière.
Il y a de grands défis au niveau international en terme de production acéricole. Aux Etats-Unis, ils n’ont pas les mêmes normes selon les États. Le National Organic Program ne prévoit pas de normes pour l’acériculture. Les producteurs québécois trouvent que le produit n’est pas équivalent. Les normes canadiennes sont en renouvellement. Il y a une norme de qualification SiropPro pour le sirop, or, il n’y a pas de traçabilité du produit dans les cahiers de charge. Pour sa part, la production biologique de sirop d’érable offre une traçabilité.
Les normes canadiennes sur l’acériculture sont en révision pour s’assurer qu’elles soient compétitives à l’égard des normes internationales.
N/C
Il y a une forte demande des consommateurs pour le sirop biologique. Le détaillant Costco a décidé de n’acheter que du biologique, ce qui crée un forte demande. Costco est même prêt à payer les frais de certification. Le CARTV surveille les organismes de certification du sirop biologique.
Dossier économique sur l’érable : http://fpaq.ca/wp-content/uploads/2015/02/2014_Dossier_economique.pdf
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Pour citer un texte publié par RESOLIS:
Petit Monique, « Atelier 44, un atelier de menuiserie où l’esprit et le geste ne font qu’un », **Journal RESOLIS**