La Recharge est la première épicerie en France sans emballages, ou avec emballages consignés. La vente ne concerne que des produits locaux et de saison en vrac pour réduire le gaspillage et l’empreinte écologique des circuits alimentaires.
Démarrage : Juin 2014
Lieu de réalisation : Bordeaux
Budget : 100000
Origine et spécificités du financement : Crowdfunging, financements privés
Prenant conscience de leur production effarante de déchets, Jules Rivet et Guillaume Desanderval ont eu l’idée de développer un magasin sans emballage. Les deux entrepreneurs y ont vu une occasion de promouvoir à la fois une conduite éco-responsable et la consommation de produits locaux de qualité.
La Recharge poursuit des objectifs concrets, comme la réduction des déchets d’emballages ménagers, la diminution du gaspillage alimentaire et la promotion des circuits courts. Mais pour Guillaume et Jules, cette épicerie est également un lieu d’échange pour créer une « nouvelle façon de consommer ».
La création d’une épicerie sans emballages jetables. La Recharge commercialise des produits locaux en circuit court en vrac et encourage ses clients à revenir avec leurs propres contenants. Elle réintroduit également la consigne. Les clients peuvent choisir la quantité exacte de produit qui leur est nécessaire, et paye selon le poids de leur contenant. L’épicerie est animée pour permettre la rencontre de paysans, artisans, professionnels, consommateurs… De plus, les producteurs sont incités à réduire leurs emballages, à la source.
– La collecte participative (crowdfunding) a très bien fonctionnée : collecte de 119% des fonds demandés.
– Ils ont connu un fort intérêt de la part des médias : 20minutes.fr, France Info, consoglobe, mescoursespourlaplanète…
– Il faudra attendre d’avoir plus de recul pour jauger les résultats de vente, mais le taux de fréquentation de l’épicerie est déjà très encourageant
Il s’agit de la première épicerie sans emballages jetables de France.
Certains partenariats ponctuels ont été mis en place:
– Monde associatif (avec l’association Surfrider par exemple)
– Caisse sociale de développement local
– Collectivités locales
– Partenariats avec les producteurs régionaux
– Accès à l’information réglementaire
– Trouver les financements / Trouver les fonds pour vivre au quotidien durant le montage du projet
– Crowdfunding pour une partie des financements
N/C
– Il faut y consacrer beaucoup de temps.
– Il faut réussir à trouver de l’argent pour lancer le projet.
– Il est nécessaire de s’entourer de bons collaborateurs.
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Pour citer un texte publié par RESOLIS:
Petit Monique, « Atelier 44, un atelier de menuiserie où l’esprit et le geste ne font qu’un », **Journal RESOLIS**