
La Ruche qui dit Oui ! propose un modèle organisationnel fondé sur une plateforme informatique dans laquelle des circuits courts de distribution agricole sont crées, organisés et soutenus. Cette entreprise sociale et solidaire permet de favoriser l’accès à une alimentation de qualité et le soutien à l’agriculture durable et familiale.
Démarrage : Septembre 2011
Lieu de réalisation : France
Origine et spécificités du financement : financement privé
La Ruche qui dit oui ! est l’aboutissement d’une réflexion autour du design industriel, l’innovation technique, la production agricole et la gastronomie. L’idée était de créer un outil pour faciliter les circuits courts de distribution agricole. Internet est alors apparu comme un modèle organisationnel innovant et efficace afin de rendre les circuits courts plus populaires.
– Raccourcir les circuits de distribution, créer des liens entre les producteurs et les consommateurs
– Créer un outil technique, la plateforme informatique, qui permette d’optimiser les circuits courts et les rendre plus populaires et répandus
– Créer et soutenir les emplois des agriculteurs à échelle locale
– Soutenir l’agriculture durable et familiale, un modèle d’entreprenariat transparent
-accéder à une alimentation locale et de qualité
Mise en œuvre d’une plateforme informatique qui assure le support technique et commercial aux personnes voulant ouvrir une ruche dans le territoire (les Responsables des Ruches).
>> Les responsables des Ruches organisent le circuit court : ils se chargent de chercher les consommateurs, les producteurs et le lieu de la distribution, ainsi que de diffuser en ligne une production de produits fermiers chaque semaine.
>> Le producteur fixe librement le prix de ses produits et paye des frais de service qui correspondent à 16,7% de son chiffre d’affaires.
– Pour l’agriculteur, le modèle organisationnel lui permet de réduire les déchets au minimum et d’atteindre une rémunération optimale (83, 3% du prix de vente). La Ruche a permis de créer des emplois directs chez les agriculteurs.
– Pour les Responsables des Ruches, leur travail constitue un complément de salaire puisqu’ils touchent 400 à 500 euros par mois.
– L’entreprise a obtenu en août 2012 l’agrément officiel de l’État « entreprise sociale et solidaire ».
– La demande est en constante augmentation : en janvier de 2014 il y a eu 1000 demandes d’ouverture de Ruches.
– Fort impact humain, création de lien social sur place entre les consommateurs et le producteur.
– Les frais de service permettent de rémunérer l’équipe salariée de la Ruche qui di Oui ! (à 8, 35%) ainsi que le Responsable de la Ruche (à 8,35%).
La Ruche qui Dit Oui ! s’appuie sur une innovation technique, la plateforme informatique, pour simplifier et répandre les circuits courts de distribution.
Pas de partenariats développés.
Le principal obstacle, néanmoins, reste le modèle agricole dominant.
Le projet s’est diffusé par internet et de bouche à oreille.
La Ruche qui dit Oui ! prévoit une augmentation de ses services, travailler avec le stockage et affiner la démarche de logistique.
– Principaux facteurs de réussite : la créativité et la motivation des gens engagés
– Pas de généralisation automatique envisageable : adapter des initiatives semblables aux spécificités de leur contexte. Cela nécessite une étude détaillée pour comprendre les enjeux agricoles et de consommation du territoire concerné.
– Il faut avoir un capital initial pour les investissements en technologie.
Annexe : brochure de La Ruche qui dit Oui ! : Qui sommes nous ? , datée de septembre 2013
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Pour citer un texte publié par RESOLIS:
Petit Monique, « Atelier 44, un atelier de menuiserie où l’esprit et le geste ne font qu’un », **Journal RESOLIS**