Second-life est un commerce virtuel de fruits et légumes moches qui permet de lutter contre le gaspillage alimentaire. Les fondateurs souhaitent créer un lien direct entre les producteurs maraîchers et les consommateurs de la région de Montréal. En 2015, plus de 2,7 tonnes de fruits et légumes moches ont été valorisés.
Démarrage : Janvier 2014
Lieu de réalisation : Montréal
Origine et spécificités du financement : Bourses universitaires, économies personnelles.
L’idée de valoriser les légumes moches a germé dans la tête de deux étudiants montréalais en 2014. Ceux-ci souhaitaient permettre à la population de participer activement à la lutte au gaspillage alimentaire. Au départ, les fondateurs souhaitaient créer un lien direct entre les producteurs et les commerçants. Les fondateurs sont entrés en contact avec un producteur de poivrons qui a accepté d’écouler ses légumes moches auprès de consommateurs montréalais. Le succès de cette première vente de légumes moches dans certains lieux de Montréal confirma le potentiel du projet. L’entreprise Second life – Légumes moches a ensuite effectué ses premières ventes via son marché virtuel en 2015.
Second-life est un commerce virtuel de fruits et légumes moches. L’objectif de Second life – Légumes moches est de participer à la lutte au gaspillage alimentaire en vendant des légumes qui ne répondent pas aux critères commerciaux de qualité.
Second-life est un cybercommerce de fruits et légumes moches. L’entreprise s’approvisionne en fruits et légumes moches directement chez les producteurs et les met en vente sur son site web. Le produit est de 30% à 40% moins cher que les produits équivalents en épicerie. L’entreprise est en contact avec une vingtaine de producteurs de la région montréalaise. Les consommateurs obtiennent les produits commandés toutes les deux semaines via un système de livraison de paniers qui est disponible dans trois quartiers de Montréal (Plateau-Mont-Royal, Quartier latin, Côte-des-Neiges).
Le commerce virtuel a développé une bonne clientèle virtuelle et a permis de valoriser 2,7 tonnes de fruits et légumes moches. Toutes les deux semaines, une cinquantaine de paniers sont livrés à des consommateurs montréalais.
La valorisation de légumes moches par le biais d’un commerce virtuel permet de réduire de façon pratique et efficace le gaspillage alimentaire. Le commerce virtuel permet de mettre en lien les consommateurs désireux de faire une différence avec des producteurs qui ne peuvent écouler leur stock de légumes ne répondant pas aux standards esthétiques de l’industrie.
L’entreprise Second life s’est associée à un incubateur de start-up et à des associations de l’Université Concordia. Aussi, l’entreprise est en lien avec une vingtaine de producteurs qui lui permettent de s’approvisionner en légumes moches.
La saisonnalité est un défi pour le développement d’un commerce virtuel. De plus, l’accès aux produits moches n’est pas toujours facile. Il faut développer un bassin de producteurs désireux d’écouler leurs légumes moches.
Le développement d’un réseau d’approvisionnement en légumes moches s’est fait à travers le bouche-à-oreille et l’établissement d’une bonne réputation.
L’entreprise souhaite augmenter son approvisionnement en produits moches et renforcer la marque de l’entreprise.
Les campagnes promotionnelles européennes autour des légumes moches ont contribué à sensibiliser la population à la problématique des légumes moches. L’organisme bénéficie d’une visibilité médiatique dans les médias québécois ce qui contribue à développer la notoriété de l’entreprise. Les producteurs souhaitent produire des légumes de première qualité et il n’y avait pas de marché pour la deuxième qualité. Désormais, il existe un marché pour les légumes moches.
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Pour citer un texte publié par RESOLIS:
Petit Monique, « Atelier 44, un atelier de menuiserie où l’esprit et le geste ne font qu’un », **Journal RESOLIS**