Observatoire

SAINTE-GENEVIÈVE-DES-BOIS adhérente au «Réseau d’échange des Communes écocitoyennes»

L’Observatoire des Communes est un programme lancé par RESOLIS. Il vise à la fois à repérer et à valoriser des actions portées par la Société Civile sur le champ de la transition écologique et à inciter les Municipalités à mobiliser la Société Civile sur ce champ. Les communes entrant dans ce dispositif de progrès permanent adhèrent à un réseau d’échange.

Compte-tenu des actions déjà mises en œuvre en matière de transition écologique et de sa volonté d’aller plus loin, SAINTE-GENEVIÈVE DES BOIS est adhérente au « Réseau d’échange des Communes écocitoyennes ». Les informations présentées ci-dessous ont été validées par la commune.

Auteurs(s)

Fiche rédigée par Isabelle GUILLEMOT

Programme

Démarrage : Juillet 2021

Lieu de réalisation : Sainte-Geneviève des Bois

Organisme(s)

Commune de Sainte-Geneviève des Bois

Sainte-Geneviève-des-Bois – 91700

Place Roger Perriaud

Site internet

ORIGINE ET CONTEXTE

Commune de 36 000 habitants de l’Essonne dont la devise est « entre ville et nature ».

ACTIONS MISES EN OEUVRE

Maintien de la distinction 4 fleurs du label national CNVVF : L’investissement quotidien et collectif, preuve de l’engagement des services municipaux et des habitants pour leur forte implication dans ce label, est récompensée depuis plus de 20 ans. Ce label exige, en matière d’écologie et développement durable, des contraintes fortes qui sont mises à jour régulièrement. 

Plus de bio à la cantine : La Ferme de l’Envol, installée sur l’ancienne base aérienne de Brétigny/Plessis-Pâté, fournit régulièrement la cuisine centrale en carottes, pommes de terre, oignons, échalotes, panais, potirons et donc également en salades. Le responsable de la cuisine centrale explique « Tous ces produits sont un vrai plaisir à cuisiner. Nous sommes ravis de proposer de plus en plus de produits bios, en circuit court aux petits génovéfains mais aussi dans les repas portés à domicile aux anciens ». 330 pièces de salades ont été dégustées ce 18 mai, des pieds de salades que le chef est venu en personne voir pousser à la Ferme de l’Envol. C’est cela aussi le circuit court !La part de bio s’élève désormais à plus de 30 % dans les assiettes livrées en ville. 

Mieux circuler sur le territoire

  • Un chaucidou, route de Longpont, créée début août 2021 : C’est une voie que se partagent vélos et véhicules. C’est une contraction entre « chaussée » et  » circulation douce ». La commune, l’Agglo et le Département engageront des travaux pour créer un chaucidou de 1km route de Longpont qui partira du rond-point de la rue Dr. Pinel jusqu’à la rue des Palefreniers à l’entrée de Saint-Michel-sur-Orge.
  • Le réseau Génovébus soutenu et enrichi : 4 lignes pour tous au départ de la gare SNCF rallient tous les quartiers de la ville. 5 lignes spécialement adaptées aux horaires d’entrée et de sortie des classes sont réservées aux lycéens. 1 voie propre Gare RER- ZAC Croix-Blanche vient renforcer la ligne ordinaire existante.
  • Un plan Vélos : La Ville s’est lancée dans le développement de plusieurs axes cyclables pour mieux relier les commerces, les équipements publics, et les différents transports en commun entre eux. Deux tracés majeurs vont parcourir la commune.  En effet cette initiative s’inscrit dans le « plan vélo » après la réunion avec ses 21 villes et les associations de cyclistes organisée par le Conseil communautaire. Un plan qui s’étendra jusqu’en 2023 et permettra d’accroître l’usage du vélo au sein du territoire de Cœur d’Essonne.Le projet a trois objectifs : le développement d’itinéraires cyclables (aménagement de 22 nouveaux itinéraires menant vers de forts trafics comme les gares, les établissements scolaires, les zones commerciales dont la Croix-Blanche…), le développement d’offres de stationnement (8300 arceaux à terme dont 1000 déjà existants) et le développement de services et d’animations à destination des cyclistes (opération de sensibilisation pour l’apprentissage du vélo à l’école et formation des adultes à son usage en milieu urbain).Des demandes de subventions seront déposées par l’Agglo auprès de la Région Ile-de-France et du Département de l’Essonne qui devraient cofinancer le coût global à hauteur de 70%.
  • L’implantation de 500 support-vélos : Au plus près des commerces et des services publics pour un stationnement sécurisé et une incitation à la circulation douce du « plan vélo ».
  • La gare et ses abords  : Eviter que voitures, bus, vélos et piétons se croisent. Privilégier les circulations douces pour se rendre à la gare. Insuffler une nouvelle dynamique au marché de la gare et proposer une meilleure offre de stationnement aux Génovéfains, autant de bonnes raisons pour faire évoluer durablement le visage de la gare et son environnement. 7000 personnes prenne le RER C à cette gare tous les jours. Sans être dangereuse, la situation pour les Génovéfains, qu’ils soient piétons, automobilistes ou usagers de bus, est une inquiétude. La Ville souhaite encourager fortement les habitants à se rendre à la gare sans forcément emprunter la voiture même si ce n’est pas toujours possible. Marcher, faire du vélo ou prendre un bus, c’est plus économique, bon pour la santé et excellent pour la planète. Pour tous ceux qui habitent loin de la gare et qui ne peuvent se passer de leurs véhicules, la question du stationnement se pose aussi ! Les rues voisines sont souvent encombrées et, malgré la création de places de parking express sur l’avenue Gabriel Péri, le stationnement pour les commerçants est une préoccupation constante.

 

La gestion des déchets

La déchetterie génovéfaine a fait peau neuve et vient d’être inaugurée ce 4 juin 2021. Afin d’améliorer la gestion des déchets déjà largement triés sur ce site, l’espace a été repensé de la ‘benne au plafond’ avec de nouvelles routes d’accès plus spacieuses. L’élargissement des routes menant aux bennes à l’intérieur du site permet une meilleure fluidité des véhicules diminuant ainsi l’attente pour les usagers et rendant les manœuvres plus sûres pour les camions qui chargent ou déchargent les bennes pour le recyclage. Une dixième benne a été mise en place réservée aux gros électro-ménagers hors-froid, type ballon d’eau chaude qui étaient jusqu’alors un peu en vrac. Enfin le local réservé aux produits plus délicats à retraiter passe à 46 m² pour la réception de peinture, huile, piles, ou petit électroménager. Chaque année 15 000 tonnes de déchets y sont collectées pour 50 000 passages d’usagers et de professionnels.

 

Actions en faveur de la biodiversité

La municipalité a l’ambition d’être une ville Eco-responsable, garante du respect de l’environnement et de la cohésion sociale en favorisant la biodiversité, mettant en place une gestion différenciée des espaces verts, récupérant l’eau de pluie, valorisant les espaces naturels, arrêtant l’utilisation de produits phytosanitaires sur la voirie, mettant en place une charte de l’éco jardinage… au-delà des nombreux événements médiatiques liés à l’environnement, la ville tient également à y donner du sens. Ainsi elle accompagne les habitants qui souhaitent créer des jardins qu’ils partageront, elle aide les écoles à enseigner aux enfants l’amour du jardinage et de ce qui les entoure. Elle laisse également des espaces publics à la disposition des habitants qui s’inscrivent dans la philosophie des « Incroyables comestibles ». Le Vivre ensemble passe par la terre, c’est quelque chose que nous avons tous en commun. Sainte-Geneviève-des-Bois met en œuvre toutes les conditions pour favoriser ce partage et a pour ambition d’évoluer vers le Faire Ensemble où la question environnementale, par la valorisation du cadre de vie, est au cœur de cette démarche.

  • Des conseils pour piéger les frelons asiatiques : Le frelon asiatique, grand prédateur d’abeilles, est aussi notre ennemi. Très agressif lorsqu’on a le malheur de s’approcher de son nid, il ne lâche pas sa cible facilement. Et sa piqûre peut engendrer des conséquences désastreuses.
  • Le soutien aux associations d’apiculteurs génovéfains : Il a été expérimenté l’installation de ruches sur le toit de certains bâtiments communaux.
  • La ville offre des arbres à la résidence du Vieux-Perray : Ce don fait suite à l’arrachage de peupliers dont les racines menaçaient les pavillons voisins. Un pommier, un bouleau, un gleditsia, un frêne et un charme viendront orner le chemin qui mène à l’entrée du parc du Vieux-Perray, bien connu des joggers et des familles génovéfaines.
  • La Serre et le parc du Donjon : Face au 1er site d’implantation du supermarché Carrefour de France en 1964 et la folie des constructions de cette époque, le Donjon a été démuré, restauré pour l’ouvrir au public à partir de 1973. On y trouve une des médiathèques de l’agglo. Sa serre abrite des plantes remarquables. Son jardin accueille tous les ans la fêtes des plantes.
  • La gestion raisonnée de ses parcs et jardins  : Ville construite sur l’ancienne forêt de Sequigny, un sixième de son territoire est recouvert d’espaces verts naturels et paysagers dont la gestion est sous haute surveillance. Pour la protection de la faune et de la flore de la ville, et de mieux connaître le patrimoine naturel, la municipalité s’est engagée dans une démarche d’inventaire de la biodiversité. Cette phase d’études naturalistes vise à identifier la biodiversité locale et à intégrer des éléments de protection dans le règlement du plan local d’urbanisme. Mais d’ores et déjà, Sainte-Geneviève-des-Bois souhaite favoriser la circulation des espèces suivant des couloirs de biodiversité à l’intérieur de la ville afin de relier les espaces naturels identifiés. Peut-être aussi mettre en place des incitations, avant les obligations municipales, de laisser ou d’aménager des petites voies entre jardins pour laisser libre la circulation des hérissons, crapauds et autres petites faunes.
  • Le parc de la Châtaigneraie est désormais réservé pour des événements plus limités afin d’en préserver le fragile écosystème.
  • L’acquisition en mai 1988 de l’immense propriété truffée d’excavations, carrière à l’abandon de pierre meulière dont de nombreuses maisons historiques de la ville en sont bâties, le bois des trous a doté la ville d’un poumon.
  • L’agencement de plusieurs terrains de pétanque et aires de jeux pour enfants en plein cœur de la ville, le parc Pablo Neruda allie nature et culture. Il comprend une grande variété d’essences préservées et il accueille tout au long de l’année des expositions de photos autour de la statue Le Masque de Louis Molinari.
  • Le parc Pierre est le lieu idéal pour se retrouver en famille à la découverte de la nature. Son château abrite le centre aéré et son jardin de 10 hectares la ferme pédagogique et son parc animalier.
  • Le parc urbain Penafiel est la métamorphose du terrain vague de 10 300 m² converti en un poumon vert pour les promeneurs et pour ceux qui souhaitent rejoindre de manière douce la ZAC Croix-Blanche. La biodiversité y est au rendez-vous avec un verger ornemental qui sert d’abri pour les oiseaux et dont les arbres empêchent toute installation non autorisée.
  • Et enfin le parc des bords de l’Orge constitue un lieu privilégié pour la promenade, les activités sportives et les loisirs pour tous les habitants des communes du rivage de l’Orge. La Ville de Ste Geneviève des bois en possède 26 hectares de 150 mètres de large s’étalant sur 1,7 km. Cet espace naturel a été ouvert au public en 1983. Le site se compose de trois zones plates bien distinctes : une zone de prairies au sud le long de la route de Longpont, puis une zone boisée et enfin un mélange de prairies et de bois. C’est dans ce dernier périmètre que le Mort-Rù, petit ruisseau venant de Nozay, et la Boële, de Longpont, rejoignent l’Orge. L’Orge qui s’appelait autrefois La Boudeuse pour ses débordements intempestifs est un affluent de la Seine. L’aménagement des rives avec la réimplantation de plantes aquatiques, l’éco-pâturage, les prairies fleuries d’herbes folles, l’installation des nichoirs, hôtels à insectes, abris pour chauve-souris, bacs à fleurs mellifères, haies, … De nombreuses affiches explicatives agrémentent le parcours de promenade pour sensibiliser le public à cet espace sensible et précieux où ces aménagements ont  permis de retrouver nombreuses espèces d’oiseaux, batraciens et insectes emblématiques de notre département.
  • L’emblématique cimetière Russe est un espace culturel original de la ville. Les cimetières de la ville et les abords des églises sont également des zones vertes entretenues dans le respect de la nature.
  • Le chemin boisé aux abords de la gare, avec son parc à vélos sécurisé par la carte Navigo, est un accès doux vers les transports en commun depuis le bois des genoux blancs à Villemoisson-sur-Orge. En longeant la voie ferrée, on y attend son train et on peut aussi aller rendre un hommage au jeune Ilan Halimi auprès de l’arbre planté en sa mémoire.
  • Création d’un jardin partagé : Un jardin partagé est en cours de création entre les jeunes de l’IME Résidence Sociale et des Résidents de l’EHPAD municipale Les Marronniers, avec l’appui des associations Espaces et France Bénévolat Ile de France

 

Circuit court et faire ensemble

  • Une association récompensée : L’Epi du Val d’Orge promeut une alimentation saine, locale, respectueuse de la planète et accessible à tous à travers différents types d’actions. Les membres de l’association, 70 familles, bénéficient d’un groupement d’achats et ont accès à des produits de saison bio et écologiques à prix accessible tout en soutenant la production agricole locale et en participant à la transition écologique (circuits courts, vrac dans la mesure du possible) et en recréant du lien intergénérationnel. Une opération 100% gagnants pour tous les génovéfains ou essonniens qui ont rejoint le mouvement. L’association propose également des temps d’échanges, d’éducation, de convivialité sous forme d’ateliers, de conférences, d’expositions et d’initiation à de nouvelles pratiques quotidiennes en matière d’alimentation mais aussi de nettoyage, de réduction des déchets, de recyclage… Et l’Epi du Val d’Orge prévoit de cultiver un espace potager participatif sur le territoire. La dotation de 1000 euros en bons d’achats qui accompagne ce prix permettra à l’Epi du Val d’Orge d’aménager son futur local. Ce prix marque la reconnaissance de la démarche de l’association, fondée en 2018  à Ste Geneviève des Bois.
  • Le service commande et livraison en soutien aux commerces de proximité : Début septembre 2020, les équipes de Ma Ville, Mon Shopping se sont mobilisées auprès des commerçants de Sainte Geneviève des bois pour les accompagner dans leur inscription au dispositif de clic and drop, en collaboration avec le service municipal du DEVECO et le soutien de l’Association des Commerçants et Artisans de Sainte Geneviève des bois. La  plateforme numérique a offert ainsi à tous les artisans et commerçants de proximité génovéfains une vitrine non négligeable et la possibilité de continuer leurs activités. Ainsi les commerçant se sont organisés à tour de rôle pour optimiser les livraisons de fruits, légumes, fromage, viande, épicerie, chaussures, chocolats, etc. commandés par leurs clients pendant le confinement. Le service reste accessible afin de perpétuer la bonne habitude de consommer local : Ma Ville Mon Shopping | Le commerce local et participatif
  • Journée citoyenne : Plus que jamais l’affaire de chacun d’entre nous, la citoyenneté doit se traduire en actes, avoir des impacts directs sur notre quotidien et permettre de se retrouver autour du bien commun. C’est pourquoi la Ville de Ste Geneviève des Bois a créé la première édition de la Journée Citoyenne à l’automne 2017. Depuis une trentaine de chantiers sont périodiquement ouverts dans tous les quartiers de la ville : réparation, plantation, embellissement, actions d’entraide, de partage, de savoir-faire et de convivialité ; seul ou en famille, chacun y trouve ce qui lui correspond. Tous les Génovéfains peuvent donner un peu de leur temps pour améliorer et embellir leur cadre de vie dans l’intérêt général. L’invitation au plogging qui consiste à courir ou se promener en ramassant des déchets sur son chemin, est également dans l’esprit de ces chantiers.Pour participer, pas besoin d’être expert, il suffit d’être citoyen !
  • Création d’une ferme Urbaine : La ville engagée dans le projet Sésame porté par Cœur d’Essonne Agglomération, a pour projet d’implanter une ferme urbaine de 20 hectares sur l’ancien site de l’hôpital psychiatrique de Perray-Vaucluse comptant une diversité d’activités (maraîchage, élevage, arboriculture) afin de rendre à la ville des terres agricoles, et de renforcer l’approvisionnement de la restauration collective en circuit court. Rénover, réhabiliter et mettre en valeur le patrimoine historique en lui conservant ses emblématiques jardins et espaces naturels.

 

Accélérer la rénovation thermique.

  • Sainte-Geneviève-des-Bois s’engage dans la rénovation thermique de son patrimoine bâti. Plusieurs équipements sont prévus au cours du mandat (Maternelle Aubel, Gymnase Romain Rolland, …). Mais une stratégie plus large va être mise en œuvre par le lancement d’un contrat de performance énergétique co-construit avec le syndicat d’énergie « SMOYS ». Le CPE permettra la réalisation des études diagnostic nécessaire à la caractérisation et à la priorisation du bâti au cours du mandat 2020 – 2026 avant d’amorcer les rénovations thermiques le mandat suivant. L’objectif pour la ville est de respecter le décret tertiaire (-40% de consommation sur les bâtiments tertiaires de plus de 1 000m2 d’ici 2030) et de devenir pleinement une ville écoresponsable, économe et bas carbone. Chaque bâtiment de la ville est chargé d’histoire, toujours situé au milieu d’espaces verts, la ville s’applique à en préserver l’esthétique pour mieux sauvegarder la biodiversité qui s’y cache avec le soucis permanent de conserver au maximum les espaces non encore urbanisés. 
  • Lors des rénovations, comme des nouvelles constructions,  la devise « entre ville et nature » doit être le fil rouge.
  • Faire des économies d’énergie tout en améliorant le confort intérieur et l’utilisation des bâtisses (salle André Malraux, salle Gérard Philippe).
  • L’architecture de la nouvelle médiathèque 2.0 fait entrer la lumière et la verdure dans les murs, cette zone assez urbanisée est ainsi re-végétalisée.
  • Réutiliser des bâtiments déjà construits en les réhabilitant aux normes actuels (La piscine d’en face).

Retour d’expérience

Améliorations futures possibles :

Organiser les solidarités, favoriser l’engagement citoyen : La ville de Sainte-Geneviève-des-Bois s’engage dans un processus d’organisation de l’engagement citoyen par la création d’une réserve citoyenne dénommée « Secours Génovéfain » qui poursuit de nombreux objectifs : . Lutter contre l’isolement des aînés . Organiser les collectes alimentaires auprès des magasins et participer aux distributions. Soutenir les élèves en difficultés par l’instauration de weekend ou de vacances apprenantes et d’un accompagnement à l’aide aux devoirs 

Renforcer la place de l’arbre en ville : La ville de Sainte-Geneviève-des-Bois s’est engagée dans un vaste processus de végétalisation de la commune qui s’effectuera selon trois axes majeurs : . La végétalisation de l’espace public (reboisement d’espaces verts dépérissant ou menacés, désimperméabilisation notamment des cours d’écoles, végétalisation de la place du Marché). La végétalisation de l’espace privé pavillonnaire par le lancement de plusieurs opérations telles que « Un arbre par Pavillon » durant lequel la ville offrira un sujet aux 7 400 foyers habitant au sein du tissu pavillonnaire de la commune. La végétalisation de l’espace privé « Collectifs » par le biais du déploiement d’un Plan Vert Bailleurs définissant les engagements réciproques et l’effort financier dédié de la ville et des bailleurs de la commune.

Continuer la réflexion des aménagements autour de la gare RER C et trouver leur financement : S’agissant d’une passerelle de circulation douce pour relier les quartiers de part et d’autre de la voie ferrée, d’autres types de stationnement, d’un marché re-dynamisé, d’une conciergerie.La volonté de la SNCF était au départ de créer un nouveau souterrain réservé uniquement aux usagers pour sa mise en conformité handicap. Dès réception du projet en mai 2018, la Ville, appuyée par Cœur d’Essonne Agglomération qui a la compétence des pôles gares, envoie une contre-proposition moins onéreuse et bien plus en phase avec les besoins des Génovéfains : une passerelle pour tous les piétons, personnes à mobilité réduite, poussettes, vélos ou trottinettes. La SNCF accepte de réétudier le projet porté par la Ville et, chose rare, donne son aval. Le pré-projet doit maintenant être soumis à Mobilités-IDF pour être éligible à un financement public à hauteur de 70%. Il devrait être validé puisque la SNCF doit mettre en conformité l’ensemble de la gare aux personnes à mobilité réduite avant les Jeux Olympiques de 2024 !

Le Campus santé du Perray, de la prévention aux soins : Sur les trois structures du département, l’Agence Régionale de la Santé a donné son accord pour l’implantation d’un Centre de Consultations et de Soins Urgents (CCSU) expérimental sur la commune. Il verra le jour dans le cadre bucolique de Perray-Vaucluse, site historique en matière de santé dont l’avenir était incertain suite au départ de l’hôpital. Ce projet permettra une préservation d’une bonne partie du parc naturel traversé par l’orge et dont le parcours de promenade a été récemment prolongé sur cette zone privée et ouvert au public. Un facteur déterminant du choix du site est l’accessibilité optimale par les gares SNCF et routière pour les usagers génovéfains et des villes limitrophes. Ainsi que la logique de proximité versus temps de trajet pour se rendre actuellement dans les centres existants de soins de l’Essonne les plus proches.Un CCSU traite 70% des flux aux urgences, la prise en charge par le SAMU permet le transfert immédiat vers l’hôpital en cas de nécessité. Le CCSU de Longjumeau est la référence en Essonne où une vingtaine de médecins, urgentistes et libéraux, travaillent dans une amplitude d’ouverture allant de 8h à 22h. 

Une cuisine centrale à la hauteur des enjeux climatique : L’hôpital quitte son site historique de Perray-Vaucluse en laissant une cuisine récente et spacieuse. La commune en a fait l’acquisition afin d’y déménager sa cuisine centrale après un réaménagement du site. Une façon concrète de réutiliser les bâtis existants et d’améliorer les conditions de travail des agents territoriaux.  A proximité de la ferme urbaine, le bio et locale dans les assiettes des écoliers et des séniors est ainsi consolidé. 

Une crèche sous les arbres : La crèche du vieux Perray réservée au personnel de l’hôpital public de Perray-Vaucluse est fermée. La Ville a sollicité une convention auprès de la Caisse d’Allocations Familiales et les services de la PMI pour une rénovation vers une réouverture. L’objectif est de retrouver en ce même lieu une crèche pouvant accueillir 60 berceaux, dont une part sera réservée au personnel de santé du campus. Le restant pourra donc s’ouvrir aux besoins très importants des génovéfains sur  la liste d’attente. La commune souhaitant que les tarifs soient les mêmes que dans les crèches municipales, la questions des coûts de réhabilitation sont décisifs. La localisation à proximité du parc de l’Orge est un facteur important pour ce futur pôle petite enfance. 

Une extension raisonnée de la ZAC Croix-Blanche : Chaque projet économique doit être aussi pensé durablement en terme écologique afin de préserver un équilibre social. Les aménagements portés par l’agglomération sont défendus par la Ville, consciente de ces enjeux majeurs.

Améliorer l’accessibilité en voiture et en transports publics pour mettre fin aux bouchons sources de nuisances et pollution importantes.

  • Sécuriser et rendre aisé les déplacements d’une enseigne à l’autre, d’un pôle d’activité à l’autre pour limiter l’utilisation de la voiture.
  • Une gare routière centrale pour relier les différentes zones d’activités dont celles installées sur l’ancienne base aérienne 217 et connecter les principales lignes de bus structurantes de l’Agglomération, soit 10 lignes de bus ajoutée à la mise en place d’une navette pour desservir l’ensemble du parc. 
  • Création du Val Vert pour accueillir des programmes innovants liés à l’habitat durable et à l’éco construction. Au-delà de l’implantation de nouvelles activités, Val Vert permettra de créer trois entrées et sorties vers la Croix Blanche, améliorant ainsi très nettement la circulation. Un village artisanal dédié à la rénovation de l’habitat et à la construction écologique, un espace de bureaux dédiés aux activités tertiaires et de services, un parc ludique, un lieu d’événements et d’activités récréatives autour duquel s’organisent les commerces. 
  • Création d’un « retail park » au carrefour de l’enjeu économique, social et environnemental Il devra offrir de nouveaux services, de nouveaux commerces avec des pôles de restauration et d’hôtellerie portant l’ambition du renouveau de cet organe économique majeur du Sud de l’Île-de-France. Ce sont près de 2500 emplois de proximité qui pourraient être proposés à termes à la population locale. 

Pour en savoir plus

« Les informations de la présente fiche ont été fournies par la commune sous sa responsabilité éditoriale. »

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Comité de lecture
Date de lecture de la fiche
27/07/2021
Localisation
France
essonne
Appréciation(s) du comité
Impacts élevés !Source d’inspiration !
Domaine
Aménagement, développement localEnvironnementRéseaux, coopérationsAlimentationParticipation, gouvernance
Type de structure
Collectivité territoriale, Etat
Envergure du programme
Locale
Bénéficiaires
Population urbaine
Champ d’action
Agir sur l’éducation à l’alimentationAgir sur la gestion et la prévention des déchetsAgir sur la gouvernance localeAgir sur les déplacements
Localisation
Licence

Copyright: Licence Creative Commons Attribution 3.0
Pour citer un texte publié par RESOLIS:
Petit Monique, « Atelier 44, un atelier de menuiserie où l’esprit et le geste ne font qu’un », **Journal RESOLIS**

Publié dans le journal