Le PASA est un projet mis en œuvre par le ministère de l’Agriculture de 2012 à 2020. Il vise à augmenter la production agricole nationale en réhabilitant et en renforçant les capacités productives des bénéficiaires dans différents filières en vue d’améliorer la sécurité alimentaire et de renforcer la croissance économique.
Démarrage : 2012
Lieu de réalisation : Togo
Origine et spécificités du financement : Banque Mondiale GFRP
Ministère de l’agriculture, de l’élevage et du développement durable
S’inscrit dans le PNIASA (3 projets phares : PASA, PPAAO, PADAT)
Objectif des Etats de la CEDEAO suite à la déclaration de Maputo : investir 10% de leur budget dans le secteur agricole.
En 2005, après la crise il faut tout renforcer (la production de cacao était descendue à 5 000 t, le coton était descendu de 200 000 t en 1996 à 70 000 t en 2005).
Ce projet a pour objectif d’aider le pays à rétablir la capacité de production de son agriculture dans le but d’améliorer la sécurité alimentaire, de renforcer la croissance de l’économie et de réduire la pauvreté. → contribution à l’économie locale
Nous nous sommes basés sur le modèle ESOP, auquel un grand volet est consacré.
Au niveau de la transformation : fait usage aux fonds compétitifs (subvention à coût partagé avec le transformateur).
Pisciculture : appui financier direct, gestion des plans d’eau.
Elevage : vulgarisation des techniques d’élevage, puis compte tenu de l’engouement nous avons visé à rendre l’activité plus économique avec des élevages commerciaux, pour lequel le PASA subventionne 3 500 000 FCFA et l’éleveur apporte une contrepartie de 700 000FCFA, soit 20%. Campagnes de déparasitage et vaccination contre maladie de Newcastle.
Au niveau des cultures de rente : amélioration du parc végétatif (recépagement du café, appui en cabosse), subvention pour les engrais accompagné d’un programme biologique. Réorganisation des acteurs pour une bonne gouvernance des fédérations et qu’elles prennent en main la filière (création de CICC).
Financement additionnel qui se termine en 2020.
200 000 bénéficiaires, dont 28% de femmes (pour lesquelles nous avons des activités spécifiques). → promotion de la place des femmes dans la transition alimentaire
Création de 300 emplois par les ESOP → contribution au maintien et/ou à la création d’emplois
400 éleveurs commerciaux, 14 000 producteurs dans les ESOP → maintien des petites exploitations
Augmentation de productivité de 2012 à 2016 : halieutique 600 T à 4006 T, café 11 000 T à 17 000 T, cacao 6 000 T à 11 000 T, coton 80 000 T à 107 000 T.
Certains projets, comme le foufou mix par exemple font la fierté du pays.
Approche du PNIASA : se baser sur les nationaux, un bureau d’étude transmet des compétences aux cadres de l’administration, plutôt que de faire appel à des experts extérieurs qui partent une fois le projet achevé. Ainsi l’action et les connaissances sont pérennisées.
On touche à tout : investir beaucoup en même temps pour mieux créer ces chaînes de valeur.
Instruments financiers mis en place.
Signature de convention de faire-faire par les acteurs du projet.
Partenaires internes à l’Etat (ex : ICAT) et partenaires externes (ETD, FUPROCAT, UTCC)
Projet intégré dans la sous-région, donc partenariat avec des structures d’autres pays.
GIZ (dans le financement additionnel, projets ciblés vers la nutrition des femmes).
Travailler avec des gens qui ont chacun leur structure dans leur coin, avec des besoins différents.
Procédures administratives compliquées pour le financement.
Projets soumis aux conditions du marché : il y a des délais incompressibles pendant lesquels le bénéficiaire doit attendre.
Faire un suivi rapproché de tous les acteurs pour qu’ils livrent leurs données à temps.
Fonctionnement avec les directeurs régionaux, qui contrôlent sur le terrain à l’intérieur du pays.
Anticiper les marchés pour réduire les délais.
Continuer le suivi rapproché pour que tout finisse bien.
Assurer la durabilité : on accompagne ceux qu’on a aidé pour qu’ils continuent d’être performants.
Continuité avec les dispositifs suivants (tels que le MIFA).
Approche par le faire-faire.
Recrutement d’agents locaux : ils ont une expérience et un dynamisme.
Les autorités sont sensibilisées au projet.
Suivi régulier (tous les 6 mois) par la Banque Mondiale, pour soulever les problèmes à régler.
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Pour citer un texte publié par RESOLIS:
Petit Monique, « Atelier 44, un atelier de menuiserie où l’esprit et le geste ne font qu’un », **Journal RESOLIS**