Paese d’avvene – Reconnecer les Corses à la nature
L’association Paese d’avvene a été créée en 2018 dans le but de reconnecter les Corses à la nature, et d’agir sur l’autonomie alimentaire notamment en favorisant l’émergence de jardins partagés.
Auteurs(s)
Programme
Démarrage : 2018
Lieu de réalisation : Borgo (Corse)
Budget : 30000
Origine et spécificités du financement : Subventions
ORIGINE ET CONTEXTE
Il y a quelques années, Caroline Massoni, travaillant dans l’écologie, constate un manque de lien entre l’homme et la nature, et une autonomie alimentaire loin d’être réalisée. Il lui semble pourtant primordial d’agir sur ces différents aspects pour faire face aux enjeux environnementaux actuels. Elle imagine alors une association à l’image d’un corps avec une tête symbolisant la formation et la compréhension, un cœur symbolisant le partage et des mains, symboles de l’action et de la création. C’est sur ce modèle architectural que nait Paese d’Avvene en février 2018.
Objectifs
L’association a pour objectifs de promouvoir le jardinage, la découverte de la biodiversité en Corse, de reconnecter l’homme à la nature et d’agir pour l’autonomie alimentaire.
ACTIONS MISES EN OEUVRE
Les actions mises en œuvre s’articulent en trois axes :
– Information et formation : sensibilisation des scolaires au jardinage, organisation d’ateliers ou de formations à la permaculture ou l’agroécologie, création de jardins partagés et de chantier citoyens, sensibilisation aux impacts du changement climatique, participation aux réflexions sur la résilience alimentaire des villes et villages
– Partager : activités pour découvrir la nature, le jardinage et l’hortithérapie, et pour échanger sur ces sujets
– Agir : plantation de fruitiers pour agir dans le domaine de l’autonomie alimentaire, mobilisation des espaces cultivables libres, accompagnement des communes dans des projets de transition (ex : La commune de Furiani qui a pour objectif d’employer un maraîcher pour alimenter la cuisine centrale des cantines en fruits et légumes locaux).
Résultats et impacts, quantitatifs et qualitatifs
De plus en plus de particuliers s’intéressent aux formations sur la permaculture. Le nombre de personnes sur la communauté Facebook a augmenté.
Originalité
Cette association est originale dans la mesure où elle traite, entre autres, de la question de l’autonomie alimentaire en proposant des formations accessibles aux particuliers pour reconnecter l’homme à la nature. Le consommateur devient alors producteur et prend également conscience de la réalité du métier de maraicher.
Partenariat(s)
Partenaires financiers publics :
L’Office de l’Environnement de Corse finance les interventions scolaires et grand public et les chantiers bénévoles concernant les châtaigneraies
ADEME et DREAL dans le cadre d’un appel à projet sur l’Économie Sociale et Solidaire
Subventions et prêts :
Ville de Lucciana
Corse-active-CAPI
Partenaires financiers et techniques privés :
Entreprise Cap20
Canico
Des maraîchers (Patrick Schifano), François Fonti
Les formateurs : Fabien Tournan (agroécologie), Noëlle Figari (Autonomie alimentaire)
25 adhérents et donateurs
Retour d’expérience
Difficultés et/ou obstacles rencontrés pendant la mise en œuvre :
Il est complexe de gérer l’organisation des formations, la présentation de certaines formations et la communication de l’association du fait d’un manque de moyens et de temps
Il est complexe de motiver le public dans les faits. Souvent il y a un engouement sur Facebook mais dans la réalité, les gens ne participent pas tout le temps aux événements organisés
Améliorations futures possibles :
Il faudrait des animateurs territoriaux dans les communes ou à un autre échelon qui travaillent spécifiquement à structurer les initiatives entrant dans le cadre de l’Économie Sociale et Solidaire, et sur la transition.
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Pour citer un texte publié par RESOLIS:
Petit Monique, « Atelier 44, un atelier de menuiserie où l’esprit et le geste ne font qu’un », **Journal RESOLIS**