OM4D est un projet créé par l’IFOAM en 2017 pour une durée de 4 ans, au Togo et dans 3 autres pays d’Afrique de l’Ouest. Il facilite aux producteurs l’accès au marché de l’agriculture biologique, tant vers l’exportation qu’au niveau local, notamment grâce à un système participatif de garantie.
Démarrage : 2018
Lieu de réalisation : Togo, Ghana, Burkina Faso, Sao Tome et Principe
Origine et spécificités du financement : Ministère des affaires étrangères hollandais
Constat de l’importance de la consommation de produits sains. → amélioration de la santé par une alimentation saine
Volonté d’aider les petits producteurs à accéder au marché bio, tant à l’international qu’au niveau local.
Nécessité de la gestion durable des ressources. → décarbonisation des chaînes agro-alimentaires + Conservation de la biodiversité
Produire de façon saine
Accéder au marché international et local
Protéger la santé des producteurs
Redynamiser l’agriculture biologique à travers le monde
Regrouper les acteurs du secteur bio togolais.
Sensibiliser et former les producteurs dans le but de la résilience et l’adaptation face au changement climatique.
Organisation d’ateliers tous les 3 mois regroupant les acteurs du bio au Togo.
Mise en place d’une certification bio SPG pour le marché local. → contribution à l’économie locale
Développement de la chaîne de valeur de l’ananas bio au Togo pour l’exportation (accompagnement pour obtenir la certification, recherche de clients).
Mise en relation des producteurs avec des hôtels et des restaurateurs.
Action de lobbying auprès du gouvernement togolais.
Recrutement de 3 employés (communicateurs)+ 4 experts.
Le programme étant récent, le résultat de l’étude de base n’est pas encore sorti cependant certains effets sont visibles.
Les acteurs de la filière ananas bio seront touchés.
Initiation d’un programme de conversion par le gouvernement, influencé par nos actions de plaidoyer et par le forum Togo-UE.
Mise en relation des producteurs et acheteurs grâce aux éléments de garantie
Regroupement des acteurs du bio au Togo
Professionnalisation des producteurs. → maintien des petites exploitations
Création de plateformes professionnelles permettant la communication entre les acteurs.
Diffusion d’informations fiables, qui étaient auparavant conservée par un nombre restreint d’acteurs du bio. → transmission de pratiques responsables aux professionnels des chaînes agricoles et alimentaires
Formation pour préparer les acteurs à des foires internationales comme BIOFACH à Nuremberg.
Diffusion d’informations sur support vidéos, et pas seulement écrit, pour toucher le plus grand nombre d’agriculteurs.
IFOAM (International Federation of Organic Agriculture Movements)
Ministère des affaires étrangères hollandais
Agro-éco Louis BOLK
RENAT (Réseau National d’Agro-écologie au Togo)
GIZ
Certains agriculteurs sont difficiles à mobiliser car ils pensent que nous leur apporterons un soutien financier direct.
D’autres acteurs déjà implantés dans le domaine du bio conçoivent mal le fait que nous diffusions des informations qu’ils ont eux-même eu du mal à obtenir.
Nous communiquons pour expliquer aux agriculteurs souhaitant avoir de l’argent que nos moyens financiers sont mobilisés pour mettre à leur disposition des experts et des communicateurs, qu’ils auraient dû payer s’ils avaient voulu les solliciter individuellement.
Nous sensibilisons les acteurs déjà présents dans le bio au fait qu’ils auront également à y gagner si le domaine du bio se développe.
Création d’un site web dédié à l’agriculture biologique.
Promotion de l’agroécologie.
Promotion du développement des fermes agroécologiques
L’orientation des forces à l’endroit des acteurs de l’agroécologie permet de promouvoir l’agriculture biologique
Il faut mettre l’accent sur l’agro-écologie et pas seulement sur le bio destiné à l’exportation. En effet lorsque les agriculteurs font de l’agriculture bio pour l’exportation, ils ne suivent le cahier des charges que dans le but d’accéder à un nouveau marché, et sont donc tentés de ne pas le respecter à la lettre. L’agro-écologie permet quant à elle de sensibiliser les producteurs et les communautés aux intérêts pour eux de la protection de leur propre santé et de la sauvegarde de l’environnement.
La nouvelle législation sur le bio interdit l’utilisation du carbure de calcium, au profit de l’éthylène. Cependant l’éthylène est difficile à utiliser pour les petits producteurs d’ananas bio, par rapport aux grosses exploitations. Nous souhaiterions donc faire une étude comparative entre ces 2 produits pour soutenir une action de plaidoyer en faveur du carbure de calcium.
Egalement une étude sur la fertilisation naturelle par le compost, et une étude de rentabilité pour l’ananas sous paillage.
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Pour citer un texte publié par RESOLIS:
Petit Monique, « Atelier 44, un atelier de menuiserie où l’esprit et le geste ne font qu’un », **Journal RESOLIS**