Junabio est une entreprise de production de jus de fruits installée à Lomé depuis 2008. Elle achète des matières premières aux agriculteurs, leur offrant ainsi un débouché en période d’abondance, et les transforment pour les conserver. Junabio commercialise ses jus presque exclusivement au Togo.
Démarrage : 2008
Lieu de réalisation : Lomé
Origine et spécificités du financement : Fonds propres, crédit, actionnaires, PASA
Junabio SARL
Lomé – 01 BP 367915 B.P. 27 Soviepe, carrefour Petit à Petit
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Etant responsable d’un cabinet d’accompagnement des jeunes entrepreneurs, je me suis dit que le meilleur moyen de les comprendre était d’entreprendre moi-même.
Suite à une formation au centre Songhaï, j’ai lancé mon entreprise.
J’ai choisi l’agro-alimentaire car c’est un secteur porteur.
Apporter de la valeur ajoutée à nos produits locaux.
Transformer en particulier les produits périssables (fruits et légumes), très abondants en période de production et dont on manque en période de soudure.
→ meilleure valorisation du produit
Achats auprès des producteurs, pour leur apporter un débouché. → maintien des petites exploitations
Acheminement des produits vers notre site de transformation (certains producteurs nous livrent directement).
Production de jus.
Commercialisation : 75 % à Lomé, 20 % à l’intérieur du pays, 5 % à l’étranger (Burkina, Bénin.etc.)
16 employés, dont 12 permanents. Salaire dépassant 40 000 FCFA (dépassant le SMIG au Togo). → contribution au maintien et/ou à la création d’emplois
Nos employés n’ont pas d’arriérés de salaire, et au contraire c’est nous qui leur faisons des prêts.
Jusqu’à 100 tonnes de matières premières transformées par an, dont 90 % locales (en période de soudure l’ananas provient du Bénin).
Mon entreprise est un modèle pour les jeunes entrepreneurs, si j’arrête beaucoup abandonneront.
→ contribution à l’économie locale
Jus 100 % naturels, sans additifs (ni colorants ni conservateurs).
Jus locaux : issus de matières premières togolaises, transformés à Lomé et à destination du marché local. → contribution à l’économie locale
PASA (subvention de 13 millions en 2014)
Accompagnement par OADEL
COTPAT (dont je suis moi-même président)
Les ministères (MINDEB, MAEP) nous achètent des produits pour la restauration lors d’événements
Certifiés par ITRA, ESTBA, INH
Produits commercialisés par les vitrines Produits du terroir et d’autres boutiques de produits locaux
Il y a peu de débouchés, car (contrairement au Sénégal), ici les gens ne sont pas fiers de consommer des produits locaux.
Les pouvoirs publics doivent nous aider à garantir la sécurité sanitaire des produits.
Difficultés financières pour acheter les équipements au lancement de l’activité.
Problème de certification : les coûts des analyses sont élevés, donc on ne peut pas les effectuer tout le temps.
Problème de redressement fiscal par l’OTR (Office Togolais des Recettes) : nous avons subi des pressions pour le recouvrement, et ils nous ont fait fermer en pleine période de production.
S’engager et continuer avec pour vision de devenir un leader en matière de valorisation de produits locaux.
Détenir des exploitations et avoir notre propre production de matière première.
Aménagement de nos locaux : mettre les bureaux à l’étage pour avoir plus de place pour la production.
Changement d’emballage : aller vers les emballages en plastiques, moins chers.
Etre persévérant et engagé, car notre action contribue à l’amélioration des conditions de vie (par nos emplois directs et indirects)
Nous devons transformer nos produits pour créer de la richesse.
Nous souhaitons mettre en place une cellule recherche et développement dans l’entreprise, nous cherchons à engager des personnes qui ont la même vision que nous.
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Pour citer un texte publié par RESOLIS:
Petit Monique, « Atelier 44, un atelier de menuiserie où l’esprit et le geste ne font qu’un », **Journal RESOLIS**