La ferme des Venelles, un élevage extensif entretenant les milieux
La ferme des Venelles est une exploitation d’élevage bovin (et dans de plus faibles proportions ovin) biologique, s’intégrant parfaitement dans les paysages et dans l’environnement de la vallée de la Seine. Le bien-être animal et l’entretien des espaces naturels sont au cœur de ses activités. C’est un élevage extensif qui produit une viande de qualité tout en entretenant les prairies et les haies.
Auteurs(s)
Programme
Démarrage : 2000
Lieu de réalisation : Seine-Maritime
ORIGINE ET CONTEXTE
M. Durand a repris l’exploitation en 2000, dans l’optique de pratiquer une agriculture respectueuse de l’environnement. Labellisé en agriculture biologique depuis 2016, il n’a pas cherché à avoir la certification liée à l’agriculture biologique durant les 15 premières années, bien que son exploitation suivait la quasi-totalité des principes et critères liés à cette certification.
La ferme se situe sur un territoire marqué par les prairies et les marais, des milieux qui fonctionnent et se pérennisent avec ce type d’élevage.
Objectifs
Le bien être du cheptel
L’entretien des haies et des prairies par l’activité d’élevage
Le respect de l’environnement
La production d’aliments sains
L’autonomie vis-à-vis des firmes agro-industrielles et du marché
ACTIONS MISES EN OEUVRE
L’essentiel des actions s’articule autour des animaux : production de la nourriture, surveillance et gestion des groupes.
Le cheptel est nourri avec :
Les prairies
Du foin produit par la ferme
Des plantes protéagineuses produites par la ferme comme de la luzerne.
Les haies sont valorisées grâce aux déchets de tailles, vendus en bois-énergie ou utilisés en paillage pour les animaux.
La viande est vendue en vente directe (en caissette) et à 80% en circuit long avec un distributeur associatif biologique d’envergure nationale.
Résultats et impacts, quantitatifs et qualitatifs
Sur toutes les parcelles de l’exploitation, les milieux sont entretenus et des espèces remarquables peuvent être observées (oiseaux, insectes…)
La certification en agriculture biologique a permis une meilleure valorisation des produits
Cette même certification a permis de stabiliser la clientèle.
Originalité
Cette initiative s’illustre par la volonté d’intégrer le cadre écologique de la vallée de Seine.
Partenariat(s)
M. Durand a l’habitude d’interagir avec le PNR des boucles de la Seine Normande en ce qui concerne les mesures agro-environnementales et l’entretien des prairies.
Il est également membre d’UNEBIO (Union des éleveurs bio) qui commercialise la majorité de ses produits.
Des financements de la part du Département (Seine-Maritime), de la Métropole Rouen Normandie, de l’Agence de l’eau Seine normande et de la Région (Normandie) ont permis certains investissements (notamment pour le développement de la vente directe).
Retour d’expérience
Difficultés et/ou obstacles rencontrés pendant la mise en œuvre :
Pression financière et nécessité d’investissements importants lors de l’installation hors cadre familiale et durant les premières années
Manque de certifications intermédiaires pour une agriculture durable mais ne répondant pas forcément totalement au cahier des charges de l’agriculture biologique
Activité chronophage et difficultés à embaucher.
Solutions adoptées pour répondre aux difficultés et/ou obstacles :
La conversion en agriculture biologique certifiée
Présentation des facteurs de réussite et conseils pour une généralisation ou un essaimage :
La prise en compte de l’attente des clients et l’harmonie entre production et consommateurs
La volonté de se concentrer sur ses productions en favorisant l’indépendance et la résilience de l’exploitation.
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Pour citer un texte publié par RESOLIS:
Petit Monique, « Atelier 44, un atelier de menuiserie où l’esprit et le geste ne font qu’un », **Journal RESOLIS**