L’ANSAT œuvre pour la sécurité alimentaire au Togo depuis 2008. Elle constitue des stocks de denrées achetées à des producteurs du pays, fournit une assistance alimentaire aux victimes de catastrophes naturelles ou de conflits, et accompagne à la transformation ou l’exportation en cas d’excédent ou pour les denrées périssables.
Lieu de réalisation : Lomé
Origine et spécificités du financement : Subventions de l’Etat
Création de l’Observatoire de Sécurité Alimentaire du Togo (OBSAT) en 1997.
Suite à la crise alimentaire de 2008, l’OBSAT est devenu l’ANSAT pour lui permettre d’assurer pleinement ses fonctions et intervenir en cas de crise.
Les pénuries ainsi que les périodes d’abondance peuvent toutes les deux occasionner des crises (car en cas de baisse des prix les producteurs n’ont pas les moyens de relancer la production l’année suivante).
Assurer la fonction de stockage pour la sécurité alimentaire.
Stabiliser le marché alimentaire par la promotion de la commercialisation en période d’abondance et en puisant dans les stocks en cas de pénurie.
Constitution de stocks de denrées non périssables (maïs, riz, sorgho, mil) pour la sécurité alimentaire, essentiellement fournis par les producteurs togolais.
Accompagnement des producteurs à l’exportation en cas de surplus et pour les denrées périssables.
Assistance alimentaire aux victimes de catastrophes naturelles ou conflits et aux réfugiés, directement ou via l’ANPC (Agence Nationale de Protection Civile) et l’ASN (Agence de Solidarité Nationale).
Depuis 2017, suite à des excédents nous encourageons la transformation, par la contractualisation entre les producteurs, les transformateurs et les commerçants.
Stocks de 10 000 à 15 000 tonnes de denrées/an
Stabilité des prix.
Approvisionnement auprès de 500 à 600 OP chaque année.
Professionnalisation des OP par la bancarisation (l’ouverture d’un compte est obligatoire pour pouvoir les payer par virement).
Environ 10 000 victimes assistées chaque année.
Activité de stabilisation du marché.
Aide alimentaire à partir de produits nationaux.
Développement des chaînes de valeur et structuration des filières, afin que tous les maillons de la chaîne de valeur soient bien organisés et professionnels. Cela soulage notre intervention.
Membre d’un réseau d’Agence de stockage dans 17 pays de la sous-région.
8 banques en 2019 pour la création de comptes.
Transformateurs de produits.
CEDEAO via l’ARAA (Agence Régionale de l’Agriculture et de l’Alimentation)
BCEAO et INSEED (collecte de données statistiques)
Manque d’argent (nous n’avons pas d’autres sources de revenus que les subventions de l’Etat).
Manque de moyens logistiques (véhicules de transports et utilitaires).
Manque de personnels, donc difficulté à respecter les délais d’intervention.
Demande d’augmentation des subventions (mais au bout d’un certain temps elles diminuent).
Développement de partenariats public-privé.
Diversification des sources de revenus.
Stratégie nationale de stockage (en cours d’élaboration avec l’ARAA).
Notre action motive les producteurs : quand on porte assistance, l’année suivante l’excédent augmente.
Absence de crise alimentaire depuis la création de l’ANSAT.
Structuration des filières et développement de la chaîne de valeur grâce aux excédents.
Etude de l’organisation des filières, pour mettre en place des filières entières (pour denrées périssables ou non).
Harmonisation des unités de mesures.
Etude de l’utilisation des produits de conservation, pour limiter les risques d’intoxication
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Pour citer un texte publié par RESOLIS:
Petit Monique, « Atelier 44, un atelier de menuiserie où l’esprit et le geste ne font qu’un », **Journal RESOLIS**