L’entreprise Blanc de Gris vise à produire des pleurotes frais pour les particuliers et les restaurants dans une perspective de développement durable à partir de marc de café, de drêche de microbrasseries et de copeaux de bois. Située à Montréal, les trois employés ont produit 250 kg de champignons en juin 2015, tous distribués localement.
Démarrage : Janvier 2014
Lieu de réalisation : Montréal
Origine et spécificités du financement : Vente de champignons, BDC, Futurs entrepeneurs Canada, Financière agricole, Fonds jeunes promoteurs, Fonds local d’investissement
Blanc de gris
Montréal, Québec – H1W 2M32152, rue Moreau,
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L’entreprise Blanc de Gris est née en 2014 de la volonté de produire des champignons frais en milieu urbain à partir de résidus organiques. Dominique Lynch-Gauthier cultivait déjà des champignons dans son potager depuis quelques années. Elle et sa partenaire se sont ensuite inspirées d’initiatives similaires en Europe pour bâtir leur projet de serre dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve à Montréal.
L’entreprise Blanc de Gris vise à produire des pleurotes frais pour les particuliers et les restaurants dans une perspective de développement durable à partir de marc de café, de drêche de microbrasserie ainsi que des copeaux de bois.
L’entreprise Blanc de gris produit des champignons frais dans une serre située à Montréal à partir de résidus de café (marc de café), de résidus de microbrasserie (drêche de microbrasserie) et de copeaux de bois. L’entreprise possède une serre qui est située dans un ancien entrepôt de l’entreprise Videotron dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve à Montréal. L’entreprise contacte les chefs de restaurants montréalais et leur apporte un échantillon de ses champignons et revient quelques jours plus tard pour valider l’intérêt du client. Les champignons sont également distribués par l’entremise des paniers des fermes Lufa.
Cette entreprise permet de produire des champignons à proximité des lieux de consommation, ce qui réduit l’impact environnemental de sa production. De plus, elle réutilise des résidus organiques provenant de cafés et de microbrasseries qui se seraient autrement retrouvés dans les décharges publiques. L’entreprise constate un grand engouement dans la communauté et dans le milieu des restaurateurs pour ses produits. Uniquement pour le mois de juin 2015, soit son premier mois d’opération, l’entreprise a produit et vendu 250 kg de champignons. L’entreprise sera en mesure de produire environ 300 kg de champignons frais par semaine. Côté qualité, la proximité entre la serre et les lieux de consommation permet d’offrir des produits d’une grande fraicheur.
Il n’y a pas de modèle similaire en terme de production de champignon au Québec, mais il existe des modèles similaires ailleurs dans le monde, notamment à Paris.
L’entreprise a bénéficié de l’aide financière de plusieurs intervenants tels que la Financière agricole pour le démarrage, le Fonds Jeunes promoteurs, Fonds local d’investissement, la Banque de développement du Canada et Futurpreneur Canada.
Le financement a été un défi important pour l’entreprise. L’agriculture urbaine n’entre pas dans les critères de la Financière agricole du Québec. Il n’y a toutefois pas eu de difficultés avec le zonage municipal et la réglementation municipale, car le bâtiment utilisé était voué à une utilisation industrielle, ce qui inclut la production agroalimentaire.
Plusieurs échanges avec la Financière agricole ont permis de démontrer la pertinence du projet et d’obtenir du financement.
L’entreprise Blanc de gris souhaite faire elle-même la transformation de ses champignons afin de s’assurer de la fraicheur de son produit. Elle souhaite également diversifier les espèces de champignons cultivées.
L’intérêt des consommateurs a permis à l’entreprise de rapidement atteindre ses objectifs en terme de ventes. Le caractère unique de son projet et l’intérêt généralisé pour l’agriculture urbaine permettent aux produits de cette entreprise de se distinguer.
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Pour citer un texte publié par RESOLIS:
Petit Monique, « Atelier 44, un atelier de menuiserie où l’esprit et le geste ne font qu’un », **Journal RESOLIS**