Le GIEE Carne Niulinca a été créé en 2018 et regroupe une dizaine d’agriculteurs, majoritairement des éleveurs de bovins et d’ovins, installés dans le Niolu. L’objectif de l’association était de pallier les difficultés rencontrées par ces agriculteurs de montagne qui ne parvenaient pas à transformer leur viande pour la vendre à son juste prix.
Démarrage : 2018
Lieu de réalisation : Le Niolu (Corse)
Carne Niulinca est un groupement d’intérêt économique et environnemental. Constitué d’éleveurs situé dans la vallée du Niolu qui ont adoptés un mode d’Agriculture Biologique et s’inscrivant dans le protocole de reconnaissance de la race Corse.
Le but de ce GIEE est donc de mutualiser les équipements à disposition pour pouvoir transformer leurs produits et parvenir à mieux les vendre.
– Regroupement d’agriculteurs pour dépasser les difficultés rencontrées grâce à ce format collectif
– Mutualisation des moyens
– Défense d’un élevage traditionnel : valoriser le pastoralisme, les estives…
– Promouvoir une agriculture biologique et raisonnée
– Valoriser la distribution en circuit court
– Commercialisation de divers produits issus des exploitations (fromages, miel, charcuterie)
– Vente de la viande découpée sous forme de caissettes
– Passage en agriculture biologique ou raisonnée
– Organisation de marchés dans les villages partenaires du projet et d’un système de livraison
– Création d’une marque Trà di Niolu
Meilleure organisation de la filière bovine et ovine dans le Niolu dans le but de valoriser la production locale
Création de liens directs entre producteurs et consommateurs
Chambres d’agriculture
ODARC
DRAAF
– Organisation des marchés : la vente en direct a mieux fonctionné pendant le confinement. Depuis, les consommateurs ont repris l’habitude d’acheter en grande et moyenne surfaces
– Problème pour écouler et gérer les stocks
– Peu d’aides pour commercialiser les produits
– La communication autour du projet prend du temps
– Certains produits corses sont plus faciles à vendre que d’autres. Ex : le fromage corse se vend bien car c’est un produit typique, comparé à la viande qui peut s’acheter partout. L’étiquetage « viande corse » n’a donc pas le même poids que l’étiquetage « fromage corse ».
Plus d’aide des institutions et plus en lien avec les besoins des producteurs
Recréer un « maillon manquant » de la chaîne de transformation de la viande au niveau des abattoirs. Aujourd’hui, c’est à l’éleveur de transformer sa viande, or ce sont deux métiers différents.
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Pour citer un texte publié par RESOLIS:
Petit Monique, « Atelier 44, un atelier de menuiserie où l’esprit et le geste ne font qu’un », **Journal RESOLIS**